Dans nos forêts, nos océans, nos montagnes ou même nos salons : les animaux sont partout. Pour célébrer ces boules de poils préférées, le Fonds Hélène & Édouard Leclerc regroupe de plus 150 œuvres (peintures, sculptures, dessins, installations...) au sein d'une même exposition, Animal ?!. Cette dernière étudie la place de l'animal dans notre société et questionne le positionnement de l'homme au sein du monde animal. Au niveau des artistes, plusieurs noms sont familiers : Jean-Baptiste Siméon Chardin, Henri Matisse...
Depuis la nuit des temps, l'évocation des sorcières évoque une vision négative. Durant l'Antiquité, elles portent l'image d'un pouvoir féminin redouté et le symbole du diable. Au XVIe siècle, stigmatisée par la chrétienté, elles finissent par centaines sur un bûcher. Il faut patienter jusqu'en 1862 et Jules Michelet pour que les mentalités évoluent. Dans La Sorcière, l'historien dépeint une figure puissante, positive et féministe. Son influence est telle que l'art s'efforce d'offrir de nouvelles représentations des sorcières. Jusqu'en novembre, le Musée de Pont-Aven propose une exposition exceptionnelle, Sorcières (1860-1920) : fantasmes, savoirs, liberté, retraçant ces représentations. Dans un parcours composé de trois parties (la nuit, le corps, le savoir), les visiteurs découvrent des œuvres de Paul-Élie Ranson, Evelyn De Morgan ou Edgard Maxence.
Malgré une fermeture temporaire pour travaux, le Musée Bigouden poursuit son activité culturelle. Pour un mois, Le Triskell accepte de recueillir Le Cheval d'orgueil. Avant d'être le nom d'une exposition, c'est une œuvre littérature et autobiographique écrite par Pierre-Jakez Hélias. Homme de lettres, il a marqué la France de son empreinte par son amour inconditionnel envers sa région d’origine... la Bretagne. À l'occasion des 50 ans de son livre, qui évoque (notamment) la société bigoudène au XXe siècle, une rétrospective sur les usages anciens des Bigoudens est proposée.
Trente-six ans d'écart, deux artistes mais une seule inspiration : la Bretagne. Marguerite Raffray et André Wilder sont liés par ce désir de représenter différents paysages, tout en incorporant une lumière aux nombreuses nuances. Il n'en fallait pas plus au Musée de Faouët pour regrouper le travail des peintres au sein d'une exposition : Regards croisés de deux peintres paysagistes en Bretagne : Marguerite Raffray (1907-2004) & André Wilder (1871-1965). Quatre-vingts peintures à l’huile et aquarelles, issues des différentes collections privées, s'y découvrent.
Dans la sculpture ou la céramique, la réputation de Florence Corbi n'est plus à faire. À Colombier, elle façonne des œuvres en porcelaine, qui s'exportent ensuite dans toute la France et à l'international. C'est à Port-Louis, plus précisément au Musée de la Compagnie des Indes, que l'artiste offre un instant de poésie, entre vestiges réinventés et mémoire des mers. Implantées dans le parcours permanent, plus de 30 œuvres sont segmentées en quatre thématiques : objets enfouis, porcelaine des abymes, ondes blanches et lames de fond.
Le temps de six mois, le Musée Yvonne Jean-Haffen promet une immersion totale dans l'œuvre d'Yvonne Jean-Haffen. Parisienne de naissance mais Bretonne de cœur, elle bâtit sa carrière en développant le réalisme décoratif, un style combinant observation et stylisation. Dès 1926, la Bretagne apparaît comme une source d'inspiration inépuisable. Avec son sens unique de l'observation, elle sublime les paysages, pardons et costumes traditionnels de la région. En 1937, elle investit dans la pierre en achetant une résidence secondaire à Dinan. Après 50 ans dans sa résidence, elle lègue les murs (ainsi que le jardin et son fonds d’œuvres) à la ville. Il faut attendre 1994, quelques mois après la disparition de l'artiste, pour que la maison se fasse musée.
Quels liens peuvent bien unir le bistrot et les cartes postales ? A priori, aucun. Avec Bistrot et cartes postales, quand la petite histoire rencontre la Grande, votre avis risque de changer. Conçue par Thomas Daveluy, artiste numérique et plasticien, cette exposition Musée de la Carte Postale propose une immersion totale au sein d'un faux bistrot des années 1930. À l'intérieur, une importante utilisation de l’intelligence artificielle permet de donner vie aux histoires des cartes postales, qui s'animent. Les œuvres, en abordant la transmission et le lien entre les gens, répondent à notre question.
Les bretons savent faire la fête, de nombreux carnavals en sont la preuve. Bals, fanfares et costumes tracent les contours d'une tradition honorée dans les quatre départements. Bien que cet événement annuel soit ancrée dans nos vies, son origine et son importante demeurent encore floues. Le Musée de Bretagne de Rennes se donne une mission, celle d'expliquer l’histoire de cette fête populaire. L'exposition Carnavals se décompose en trois parties : les origines, la diversité et les multiples visages. Pour une plongée réaliste, costumes et masques s'invitent parmi les photographies, peintures et vidéos.
« Je pense aux fleurs qui sont parfaites, qui n'ont pas d'autres rôles que de l'être ». Oui, ces quelques paroles de Clara Luciani coïncident parfaitement avec Fleurs, au-delà des apparences, visible à l'Écomusée de la Bintinais. En plus de magnifier les paysages, elles jouent un rôle fondamental dans les écosystèmes et l'histoire. Petits et grands sont invités à explorer, avec des ateliers pratiques et des dispositifs numériques, les différents liens qui unissent l'Homme et les fleurs.
En 1939, le monde est plongé dans l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. À partir de juin 1940, la Bretagne est prise au piège et doit subir l'invasion des Allemands. Quatre années plus tard, le général Patton et ses hommes débarquent pour arracher la région des mains de l'Allemagne nazie... avec un mois de retard sur les plans des Alliés. Après des mois de bataille, la Libération est déclarée en mai 1945. Puisque le devoir de mémoire est toujours nécessaire, l'exposition 1944-1945, libérer la Bretagne du Musée de la Résistance en Bretagne retrace ces événements. De plus, l'accent est mis sur le sort réservé aux déportés
Publié le lundi 30 juin 2025 par Morgane Morel
Animal ?!. Fonds Hélène & Édouard Leclerc, Landerneau. Jusqu'au 2
novembre. 10/7€ et gratuit. 02.29.62.47.87 contact@fhel.fr
fonds-culturel-leclerc.fr
Sorcières (1860-1920) : fantasmes, savoirs,
liberté. Musée de Pont-Aven. Jusqu'au 16 novembre. 8/6€ et gratuit.
02.98.06.14.43. museepontaven@cca.bzh museepontaven.fr
Le cheval
d'orgueil. Centre culturel Le Triskell, Pont-l'Abbé. Du 5 juillet au 5
août. 5€ et gratuit. 02.98.66.00.40 accueil@letriskell.com
triskell.ville-pontlabbe.bzh
Regards croisés de deux peintres
paysagistes en Bretagne : Marguerite Raffray (1907-2004) & André
Wilder (1871-1965). Musée de Faouët. Jusqu'au 5 octobre. 6/3,50/3€ et
gratuit. 02.97.23.15.27 info@museedufaouet.fr museedufaouet.fr
Florence
Corbi. Musée de la Compagnie des Indes, Port-Louis. Jusqu'au 30
septembre. 9/7€ et gratuit. 02.97.82.19.13 museeindes@mairie-lorient.fr
musee.lorient.bzh
Yvonne Jean-Haffen : le réalisme décoratif. Musée
Yvonne Jean-Haffen, Dinan. 6/3,50/3€ et gratuit. Jusqu'au 28 septembre.
02.96.87.35.41 musees@dinan.fr dinan.fr
Bistrot et cartes postales,
quand la petite histoire rencontre la Grande. Le Carton Voyageur, musée
de la Carte Postale, Baud. Jusqu'au 6 janvier 2026. 5/4€ et gratuit
(pour les moins de 26 ans). 02.97.51.15.14
lecartonvoyageur@mairie-baud.fr lecartonvoyageur.fr
Carnavals. Musée
de Bretagne (Les Champs Libres), Rennes. Jusqu'au 16 novembre. De 5 à
3€. 02.23.40.66.00 contact@bretagnemusees.bzh leschampslibres.fr
Fleurs,
au-delà des apparences. Écomusée de la Bintinais, Rennes. Jusqu'au 31
août. 5/3€ et gratuit (pour les moins de 26 ans). 02.99.51.38.15
ecomusee.rennes@rennesmetropole.fr ecomusee-rennes-metropole.fr
1944-1945,
libérer la Bretagne. Musée de la Résistance en Bretagne, Saint-Marcel.
02.97.75.16.60 musee.resistance@oust-broceliande.bzh
musee-resistance-bretagne.com