GI Joe : Conspiration

Après leurs aventures contre les forces de Cobra, l'équipe des GI Joe continue ses missions à travers le monde. Jusqu'au jour où, accusés, de trahison, la force GI Joe est massacrée sur ordre présidentiel. Heureusement, trois survivant, convaincus qu'une trahison venue des plus hautes sphères est à l'origine de cet ordre inique, Roadblock, Lady Jaye et Flint se jurent de tirer cette affaire au clair. Pour cela, ils vont aller demander l'aide de celui qui a donné son nom à leur unité... le général Joe Colton.

Un premier épisode calamiteux entre grosses pétarades et vacuité scénaristique n'a pas suffit à diminuer l'envie d'Hasbro de donner une suite aux aventures de jouets devenus héros de films. Sauf que niveau casting, on repart à zéro, seuls les méchants du premier films répondent à l'appel, côté Joe, on fait table rase du passé (même Channing Tatum devenu entre temps « bankable » n'a le droit qu'à quelques scènes rajoutées avant de se faire dézinguer). Rien à espérer non plus d'un scénario qui met les soldats du bien face à des conspirateurs terroristes qui n'ont guère de mal à s'emparer des USA. Pour le reste, le film déroule cascades, combats et morceaux de bravoure avec une régularité de métronome. Et c'est à Dwayne Johnson (aussi efficace que Schwarzenegger avec une palette de jeu bien plus large), Bruce Willis (cent fois plus mordant et efficace en cinq plans que pendant une heure et demie de Die Hard 5), Jonathan Pryce (efficace en clone du président des USA teinté de folie douce) au charismatique Lee Byung-Hun (génial acteur dans A bittersweet life ou Le bon, la brute et le cinglé de Kim Jee-Woon) qu'il revient de sortir le film de l'anonymat des blockbusters sans âme. Rien d'inoubliable donc mais on est tout de même à cent lieues de la farce qu'était le premier épisode.