cinéma

Mea culpa

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Franck et Simon, jadis collègues au sein de la police sont restés très liés malgré l'accident qui a vu un Simon alcoolisé tuer plusieurs personnes dans un accident de la route. Radié de la police, emprisonné, ce dernier travaille désormais comme convoyeur accroché à ce qu'il lui reste de vie de puis que sa femme et son fils sont partis. Lorsque son fils devient le témoin gênant d'un meurtre commis par des gangsters, ces derniers n'ont qu'une idée en tête, le faire taire à tout prix. Aidé par Franck, ce dernier se promet de tout faire pour le sauver.

Pas beaucoup le temps de discuter chez Fred Cavayé, rempli d'hommes taiseux mais déterminés, son cinéma, entièrement tourné vers le mouvement et l'action reste dans Mea culpa fidèle à lui-même. Sur un scénario pas très épais mais plus joliment tourné que les polars revanchards et simplistes auxquels des acteurs comme Belmondo ou Bronson donnaient souvent un visage, il signe une course-poursuite trépidante entre deux copains fatigués et entre qui tout ne va plus si bien et une bande de matamores ultraviolents. Inutile de dire qu'une fois les moments d'exposition passés, on court, tire et saute dans tous les sens. Et c'est là la vraie force du cinéma de Cavayé, celle de tirer le maximum du moindre moment d'action. Chez lui, c'est par les actes qu'on s'exprime, plus que par les mots. Le film tout entier n'est qu'une variation tragique sur ce thème, le tout efficacement mené par un Fred Cavayé bien secondé par le duo Lindon/Lellouche.

Publié le 30/01/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma