Prendre l'air et l'art au Louvre-Lens

Six installations habillent le vaste parc qui entoure le musée, depuis les Heap Islands évoquant des terrils flottants disséminés dans le bassin jusqu'au havre de La fabrique des paysages de Bruno Desplanques, aux petits abris proposés par Nos cabanes d'Anne Houel évoquant les chevalements des mines de jadis, à la toile arachnéenne d'Anne Poivilliers (Partition sismique) en passant par les Broderies vagabondes de Cécile Belmontet jusqu'au Mano à mano main monumentale de Pedro Marzorati. Autant d'ilôts de rencontres venus habiller un parc déjà largement investi par le public et qu'une promenade sonore concoctée pour l'occasion permet de découvrir. Au-delà de la flânerie, ces intstallations estivales entendent aussi faire le pont entre l'extérieur et l'intérieur du musée, comme pour mieux permettre à l'un d'infuser l'autre. Tout au long de l'été jusqu'aux journées du patrimoine, une programmation en trois temps (Alimentation et bien-manger, Ecologie et biodiversité et Sport, bien-être et détente) invitent promeneurs et visiteurs à participer à des ateliers cuisine, à s'interroger sur leur consommation, à découvrir la faune et la flore locales ou à (se) bouger dans la bonne humeur. En cas de petit creux, l'expositions Les tables du pouvoir est également visible jusqu'à fin juillet.