lire

D'un pays l'autre : colloque Décentrement(s)

D'un pays l'autre : colloque Décentrement(s) (2017)
Quatre tables rondes autour de la traduction littéraire déclinent la thématique du Décentrement : City in translation : regarder la ville autrement - L'imaginaire hétérolingue - Les littératures arabes à l'épreuve de la traduction - Les professionnels du livre face à la traduction. Avec la participation de nombreux traducteurs, auteurs, éditeurs...
 
"Notre corps et notre perception nous sollicitent toujours de prendre pour centre du monde le paysage qu'ils nous offrent", écrivait Maurice Merleau-Ponty. Comment alors se glisser de soi à autrui, et dans quelle mesure le fait de traduire appelle forcement un "décentrement" ?
Pour cette 3ème édition, faisons place aux approches obliques qui questionnent les certitudes, permettent de décentrer notre perspective et de brouiller les notions de centre et périphérie.
 
10h-10h30 : City in translation : regarder la ville autrement
avec Canan Marasligil, éditrice et traductrice
Restitution vidéo de l'atelier City in translation : cette balade d'exploration des langues dans l'espace urbain - créée et menée par Canan Marasligil - a été réalisée avec les étudiantes de l'IUT B Métiers du Livre de Tourcoing dans le quartier de Lille-Wazemmes.
 
10h30-12h : L'imaginaire hétérolingue
Table ronde modérée par Thomas Dutoit, professeur de littérature anglophone à l'université Lille 3
L'hétérolinguisme implique la mise en scène de la différence de(s) langue(s) dans un même texte : ces oeuvres n'inventent pas tant une autre langue qu'elles n'imaginent "la langue" autrement. Qu'ont-elles à nous apprendre à propos de la traduction ? Et la traduction, que nous apprend-elle de nous-mêmes et de nos manières d'être au monde ?
Avec Myriam Suchet, maître de conférence et directrice du Centre d'études québécois à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle/Aline Schulman, traductrice de l'espagnol, et notamment des oeuvres de Juan Goytisolo et Miguel de Cervantès.
 
14h-15h30 : Les littératures arabes à l'épreuve de la traduction
Table ronde modérée par Badr-Eddine Arodaky, écrivain, traducteur et journaliste
"L'intérêt pour la littérature arabe est toujours biaisé" écrit Richard Jacquemond. "On va chercher des témoignages, des documents, on ethnicise, on politise. L'Arabe est toujours particulier, il n'est jamais universalisable." Quels arabes traduit-on en France aujourd'hui, quels types d'ouvrages ? Tour d'horizon d'un paysage éditorial où la littérature croise le politique.
Avec Richard Jacquemond, traducteur de l'arabe (Egypte)/Lofti Nia, traducteur de l'arabe (Palestine, Liban...)/Faraouk Mardam-Bey, directeur de la collection "Sindbad" chez Actes Sud.
 
15h30-16h30 : Les professionnels du livre face à la traduction
Table ronde modérée par Anna Rizzello, traductrice et éditrice aux éditions La Contre Allée
Quels sont les dispositifs d'aides à la traduction, quels rôles jouent les associations professionnelles des traducteurs, et pourquoi à Gif-sur-Yvette des libraires ont décidé, il y a 5 ans, de faire le pari d'un festival consacré à la traduction ?
Avec Corinna Gepner, traductrice de l'allemand et présidente de l'Association des Traducteurs Littéraires de France/Florabelle Rouyer, département création du Centre National du Livre/Hélène Pourquié et Pierre Morize, libraires et organisateurs du festival VO/VF à Gif-sur-Yvette.

 

Publié le 27/09/2017


Mots clés :