Bel octobre

30 d’existence pour le Dirty Dozen Brass Band, mêlant jazz, soul et funk. Des sons endiablés et une rythmique explosive, tout en questionnant un monde bien incertain. À l’énergie de la Nouvelle Orléans suivra la pièce chantée d’Imbécile le 7 octobre. Quatre convives se rassemblent autour d’une table, un couple marié et deux célibataires, les comédiens-chanteurs  incarnent chacun un personnage ; le spectateur surprend alors des conversations qui abordent des sujets souvent intimes. Des airs attendrissants, des dialogues délicats, drôles et touchants. Quelques jours plus tard, c’est au tour de Bazbaz de s’essayer à la  scène de la salle Paul Fort, avec des chansons mélancoliques, amoureuses sous influence jamaïcaine, loin du rock de ses débuts. Touché par le reggae avec The Clash ; intégrant le reggae au rock comme des précurseurs, The Special... Camille Bazbaz ne peut plus se passer de la Jamaïque et s'en inspire. Plus sensuel, il revient sur scène, sans pour autant délaissé son travail de compositeur pour des musiques de films.

Cette première quinzaine d'octobre, la Bouche d'air comptera également la présence d' Éric Toulis, l'ex chanteur des Escrocs dont la chanson Assedics s'était transformée en tube en 1996, bousculant les codes de la chanson française et véritable hymne à la paresse... En solo depuis 2000, toujours comique sans perdre le sens des textes et de la musique, Éric Toulis vient nous requinquer le moral, guitare à la main, avec son album Soyons classe, le 14 octobre. Un petit mot pour cette fin de mois fastueux à la Bouche d'air, avec Thérèse et Kwal à ne pas rater le 20 octobre ; ainsi que Sloï,  Ma valise et Xavier Merlet, jeune chanteur en pleine ascension, le 21 octobre. Côté montée en puissance, la Bouche d'air offre l'occasion de découvrir la jeune nouvelle de la scène française, Berry, Mademoiselle cartonne déjà (la Cigale complet le 30 septembre). Une grande voix, fragile et émotive. Avec des textes profonds Berry chante le Bonheur mais aussi les tourments. Affaire à suivre...