Trois semaines, plusieurs communes, une quarantaine de rendez-vous, tout au service de projets « aux esthétiques et imaginaires radicalement différents », mais partageant une même ligne : « sortir des chemins tracés » et emmener le spectateur au-delà du répertoire.
Par conséquent importantissime, le casting : nous avons donc Carlotta Ikeda, icône du butô au féminin, Mathilde Monnier, « focalisée sur les fondamentaux de la danse », Didier Théron, centré lui sur le langage du corps et la « pulsion maîtrisée », Sylvain Emard, plutôt branché danse formelle, et enfin l’iconoclaste Foofwa d’Immobilité, observant notamment les rapports entre danse et sport, public et œuvre chorégraphique. Ensuite, de l’imagination et des inspirations : l’histoire de la danse (Histoire condansées), la complexité de l’Être (Fragments - Vol. 1), le spectacle de l’Humanité (Hara-Kiri), La Classe (lieu de tous les possibles) ou encore le maître chorégraphe Merce Cunningham (Un Américain à Paris)… Une programmation ? Non, « une surprenante géographie des émotions face au monde ».