De la Chine éternelle à la Chine contemporaine

 Fils du Ciel…

C’est ainsi que les empereurs chinois étaient désignés en référence à la cosmogonie chinoise qui fait naître le monde de la séparation de la terre et du ciel. Les empereurs, représentants du ciel sur la terre exerçaient de manière héréditaire un pouvoir absolu et avaient pour mission de maintenir l’harmonie de l’univers. 

Après la célébration du 60 ème anniversaire de la création de la République Populaire de Chine par Mao en 1949 et du pouvoir chinois d’aujourd’hui, c’est à Bruxelles, que les Européens - à travers quelques deux cents œuvres d’art souvent uniques dont la moitié n’ont jamais quitté la Chine - peuvent découvrir les fastes d’une tradition impériale qui a vu depuis 5000 ans se succéder 20 dynastie et plus de 200 fils du Ciel jusqu’au dernier empereur de la dynastie Qing, Puyi dont le destin fut popularisé au cinéma par Bertolucci.

Bruxelles, du 10 octobre 2009 au 24 janvier 2010, Palais des Beaux-Arts, 23 rue Ravenstein. Tél.00.32/(0)2.507.82.00

 Un état des lieux de l'art contemporain chinois et belge

Si Mao imposa de 1949 à 1976 un réalisme socialiste qui mettait l’art au service du pouvoir, les années Deng Xiaoping virent la naissance d’une liberté de création de l’artiste portée par l’influence de l’art occidental qui s’inscrit dans un mouvement général d’ouverture du pays vers le monde. Ai Weiwei le Chinois et Luc Tuymans, le Belge, ont réfléchi avec Fan Di’An, directeur du National Art Museum of China (Pékin) à ce qui unit aujourd’hui les artistes et la création au marché de l’art et proposent en guise d’état des lieux sur la question un panorama réunissant 50 artistes chinois et belges.

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts du 18 octobre 2009 au 10 janvier 2010