Du vendredi soir au dimanche, le public est ainsi invité à partir à la découverte de propositions variées tant dans leurs formes que dans leurs sujets. Moins que la concentration sur une esthétique (bien que le Centre André Malraux continue d'explorer le théâtre d'objets et les formes animées avec une fidélité et un à-propos qui ne se démentent pas), c'est surtout la recherche de spectacles particulièrement forts qui détermine la couleur de ce week-end. Cette année entre les grandes marionnettes du prodige Neville Tranter et leur évocation de la vieillesse, la proposition rétro-tendre de Stéréoptik autour des Congés payés, le singulier parcours (individuel) proposé par le Begat Theater dans Les demeurées, l'inventivité de Coeur de patate ou l'humour décalé de Meurtre au motel il y en aura pour tous les goûts et tous les âges car comme souvent au Centre André Malraux, ce temps fort invite en effet à réunir les générations. Une édition 2014 à la tonalité plus sensible qui se terminera par le ciné-concert des complices de Bobik ou Sacha autour de L'homme invisible version 1933.