Image 10.pngNé d'une volonté de rénover le lien entre la danse et le public et appuyé sur un travail de fond nourri par la connaissance de terrain affûtée par Maria-Carmela Mini, le festival des Latitudes Contemporaines a, très tôt, choisi de s'appuyer sur une exigence et un réseau rares pour se faire une place dans le paysage eurorégional. Cela, conjugué à un appétit de partager (et faire partager !) une discipline souvent perçue comme élitiste ou Image 13.pngdifficilement accessible a permis à l'évènement de s'installer dans le coeur du public. Et tant mieux, car du côté des Latitudes Contemporaines, on ne manque ni d'idées, ni de talents pour provoquer les Image 11.pngcuriosités et permettre à de nombreuses barrières d'être franchies. Depuis 2003, le festival, dans le sillage d'une volonté pédagogique aussi affirmée que  mûrie (les spectacles sont prolongés par des échanges entre spectateurs et connaisseurs autant pour partager que pour décrypter en commun un parcours ou une oeuvre), a aussi permis l'émergence d'un bureau de production qui accompagne et soutient des artistes de premier plan. Dans un échange réciproque et continu d'informations, les deux branches de cette belle aventure se soutiennent ainsi mutuellement. La force du festival, c'est surtout un vrai talent pour créer des synergies durables avec des partenaires aux talents variés (avec Bruxelles ou via le projet Open Latitudes)... et une Image 12.pngdirection artistique de qualité qui permet chaque année de faire découvrir chorégraphes et oeuvres à un nombreux public. Ne manquez donc pas cette année d'aller découvrir Steven Cohen, Mylène Benoît, François Chaignaud, Miguel Gutierrez ou Marie-Christine Hominal dans des propositions aussi variées que séduisantes entre spectacles et propositions plus originales, d'un coin à l'autre de la métropole lilloise... et au-delà.