Les stagiaires

Nick et Billy, VRP, quadras et bien installés dans une routine professionnelle apprennent du jour au lendemain la fermeture de la boîte qui les emploie. Complètement dépassés, ils décident, sur un coup de tête, de faire un stage chez Google pour se relancer et prouver qu'ils ne sont pas des dinosaures. Sur place, il leur faut pourtant faire face à un décalage chronologique cruel et aux moqueries de leurs jeunes collègues.

Vaste clip pour le moteur de recherche le plus célèbre du monde, Les stagiaires, ne s'arrête pas à une présentation enchantée du monde selon Google. Dans le sillage du très bon duo Vaughn-Wilson, le film illustre aussi la course à l'actualité à tout prix et pointe du doigt la recherche permanente de la nouveauté. Papis largués et totalement perdus dans le jargon employés par une bande de petits génies de l'informatique, les deux compères jouent de leur tchatche pour combler leur retard, réintégrant de l'humain dans un univers régulé par la compétition. Les références fusent, rétros pour le duo, plus geeks pour les jeunes stagiaires, contribuant à soutenir le rythme effréné d'une comédie qui tient plutôt bien son pari. Le farfelu et le décalé le disputant à des personnages bien campés. La question reste posée de l'implication de Google dans tout cela mais glisse finalement derrière le propos, guère original, mais bien tourné de cette comédie rondement menée.