Très impliqué dans la vie culturelle et religieuse de son époque, il fréquente en Allemagne autant les milieux humanistes que Martin Luther tout en dénudant le corps de la femme d’une manière académique qui n’exclue pas la sensualité.
L’exposition bruxelloise qui rassemble environ cinquante tableaux de Cranach propose un parcours chronologique et commence par les premières créations réalisées à Vienne vers 1500. Sont aussi exposés des dessins et une quarantaine de gravures, dont il ne subsiste plus, parfois, que l’exemplaire exposé.
Une cinquantaine d’oeuvres d’autres artistes de la même époque - Dürer, Altdorfer, Burgkmair, Metsys, van Orley, Francia… - éclairent les rapports entre Cranach et les autres foyers de développement de la peinture européenne, la Flandre et l’Italie.