cinéma

Volt

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Volt est un super-chien. Le fleuron de la CIA canine. Avec sa jeune coéquipière Penny, il déjoue les plus grands complots interplanétaires avec ses super-pouvoirs. Vision laser, vitesse de l'éclair et aboiement à tout déboulonner sur son passage. Mais Volt, coqueluche des animaux de tous poils ignore qu'il vit à Hollywood et qu'il est la vedette d'un sitcom à succès. Quand un épisode met en scène le kidnapping de Penny, il s'échappe du studio pour la récupérer.

C'est une surprise. Ce n'est évidemment pas la première incursion de Disney dans l'animation en images de synthèse, mais c'est sa réalisation la plus aboutie qui ne soit pas directement labellisée Pixar (Wall•E). Evidemment, question originalité, il y a mieux : ce n'est pas la première fois qu'on nous fait le coup du héros en quête d'identité. Un poil arrogant, le chien s'aperçoit n'avoir aucune emprise sur ce monde qu'il ne connait pas. Un coup à sa virilité plus tard, il ne va pas se débiner pour autant, flanqué de deux acolytes typés (le chat blasé et le rongeur farfelu) dans la plus pure tradition « disneyienne ». Les plus jeunes vont forcément se prendre d'affection pour cette boule de poils à qui rien ne résiste... Ou presque. Cerise sur le gâteau, le film est projeté en 3D dans certaines salles. Des images impeccables, même si la scène d'ouverture, concentré de films d'actions de haute voltige, prend toute sa dimension pour peu que votre salle autorise les fameux binocles. On en oublierait presque la traditionnelle chanson fidèle à tous les Disney qui manque ici d'un peu de peps ... Ou peut-être a t-on trop vieilli ?

Publié le 03/02/2009 Auteur : J. Blanchet


Mots clés : cinéma