Carte blanche à Katia Kameli
Ya Rayi (2017),
une réflexion sur l’évolution du raï, musique populaire algérienne. En arabe, raï signifie « opinion ». Les artistes y expriment les conditions de vie difficiles et les tabous auxquels les Algériens doivent se plier.
The Storyteller (2012)
La halqa ou cercle de spectateurs, est pratiqué sur la place de Jemaa El Fna de Marrakech. Le hlaïqya, (artiste qui animent les halqas) est le porteur d’une tradition marocaine ancestrale. Abderahim Al Azalia est un conteur particulier, il interprète à sa manière des films de Bollywood.
Bledi a Possible Scenario (2004),
une vidéo sous forme de voyage à rebours, une fiction construite autour de l’hypothèse utopique selon laquelle on pourrait revenir d’où l’on est parti : l’Algérie. En déjouant les pièges de la nostalgie, Katia Kameli suit le chemin qui mène jusqu’à la ville natale de son père.
Untitled (2011),
filmé à Alger lors du Printemps Arabe. Le film fait allusion à la situation des femmes dans le monde arabe et interroge l’idée de révolution. Ici il s’agit d’une révolution silencieuse, où les bannières muettes ne montrent aucun slogan.
Cette projection sera suivie d’une discussion autour du travail de Katia Kameli et plus spécifiquement de son rapport aux images dans l’écriture de(s) l’histoire(s).
Publié le 14/08/2018