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LES INSOLENTS DE TÉHÉRAN

LES INSOLENTS DE TÉHÉRAN (2019)
Sur les scènes iraniennes, hommes et femmes
 ne doivent pas se toucher. Dans les studios, les chanteuses ne peuvent pas enregistrer. Pour fonder une compagnie ou produire un spectacle, il faut une autorisation du ministère de la Guidance islamique...

Et pourtant, la créativité explose à Téhéran.
 Jeremy Suyker a enquêté sur les milieux artistiques underground et officiels iraniens et raconte le passage de l’un à l’autre. Dans Les Insolents de Téhéran, il suit la vie de ces artistes qui se jouent des interdits.
Téhéran est l’épicentre de l’art et de la création en Iran. Jeremy Suyker a passé plusieurs mois entre 2013 et 2014 avec des acteurs, des danseurs, des musiciens et artistes en tout genre qui essaiment leurs passions en dehors des limites de la censure – autant qu’à l’intérieur. Certains travaillent au grand jour alors que d’autres préfèrent se tourner vers la scène « underground » où la liberté est plus grande. Mais la plupart oscillent entre le légal et l’illégal, en quête d’équilibre La République islamique a édicté un chapelet de règles strictes qui encadrent et réfrènent la production culturelle dans son ensemble. Contourner ces règles est devenu un art en soi. Pour autant, la censure n’est pas perçue comme un obstacle, bien au contraire, elle attise l’inventivité de chaque artiste, repoussant les limites de la création toujours plus loin. En Iran, tout est interdit et tout est possible.

Publié le 07/10/2019


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