théâtre

Les putes allemandes pleurent-elles dans les bras de Berlin ?

Les putes allemandes pleurent-elles dans les bras de Berlin ? (2018)
Après une première création, intitulée "Au Secours de la nuit", la Compagnie du Rêverbère poursuit sa recherche de sens avec un deuxième texte signé par Aurélien Dony, ici aussi auteur et metteur en scène.

 

Dans l’air, l’odeur âcre de la sueur, des corps qui se perdent, s’essoufflent et se déchirent. Ça sent la pute à Berlin, ça sent la pute à Londres, ça sent la pute à New-York, ça sent la pute à Bruxelles… Dans ce monde où « même nos frères » se prostituent, vendent leurs rêves et leur temps, travestissent leurs passions, leurs désirs et leurs rêves de gosse, il y a Malheur et Sourire : deux paumés, deux êtres qui cherchent, se cherchent.

« Derrière la vie de chaque femme, derrière la vie de chaque homme, il y a un bar ». Un bar où se blottir. Un bar où s’inventer un monde à soi, doux, rassurant. Un monde à l’envers des capitales où se ruinent les cœurs d’enfants. Le bar de Malheur, c’est Néant qui le tient, c’est Sofia qui y traîne ; le bar de Sourire, c’est Cerise qui l’habille de couleur fauve et de lumière chaude. C’est l’histoire simple de Sourire et de Malheur. L’histoire d’un couple à la recherche d’une ville lavée des corps soumis et des rêves condamnés. Un couple perdu où la question se pose : quelle route pour ceux qui veulent chanter ?

À travers cette nouvelle pièce, Aurélien Dony interroge les mécanismes humains et les logiques individuelles qui poussent un homme, une femme, à vendre son temps, son énergie et ses rêves au monde de l’emploi.

 

Publié le 18/07/2018


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